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2 obligés d'offrir à leurs employés un régime complémentaire avec une couverture médicaments. En matière de viabilité, la question est avant tout de savoir comment faire face au recours accru à une pharmacothérapie et à des médicaments très coûteux enregistré récemment et prévisible pour l'avenir. À l'heure actuelle, les médicaments de spécialité représentent environ 20 p. 100 du coût des régimes des employeurs, mais seulement 1 p. 100 de l'ensemble des règlements. Et l'on s'attend à ce qu'ils représentent de 25 à 35 p. 100 des coûts d'ici 2015 2 . Ces médicaments entraînent des frais annuels considérables (parfois bien au delà de 50 000 $) et sont généralement prescrits pour les déficiences enzymatiques d'ordre génétique, le cancer et les maladies auto-immunes. Si l'on ne règle pas notamment le problème du fardeau de plus en plus lourd des médicaments onéreux, les employeurs risquent fort de prendre des mesures pour réduire leur couverture médicaments. En 2011, notre industrie a versé au Canada des prestations de 10,1 milliards de dollars pour des médicaments sur ordonnance, environ 55 p. 100 de l'ensemble des achats en cause étant défrayés par les payeurs du privé. Toute réduction de couverture marquée de la part des employeurs aurait des conséquences dramatiques non seulement sur la population mais aussi sur les gouvernements au Canada. Ces derniers cherchent de plus en plus à modérer le taux d'augmentation de leurs dépenses en matière de santé, et leur situation financière leur rendrait bien difficile la tâche d'assumer une part significative des frais à l'heure actuelle pris en charge par les régimes privés. En outre, la disparité des couvertures pharmaceutiques résulte en une inégalité entre les Canadiens. Un médicament qui est couvert dans une province ne l'est peut-être pas dans une autre. En outre, le prix payé pour un médicament donné varie grandement d'un bout à l'autre du pays, selon que le patient est couvert par un régime provincial, une assurance privée ou qu'il paie de sa poche. Le système est également très complexe et il est difficile de s'y retrouver. Mais le plus inquiétant reste que dans certaines régions beaucoup de Canadiens n'ont pas de 2 Express Scripts Canada, Rapport de 2011 sur les tendances en matière de médicaments