Issue link: http://clhia.uberflip.com/i/563168
23 cette somme provenaient de polices individuelles et 24 % de polices collectives. En assurance vie individuelle, 12,3 % des primes avaient trait à des contrats à prime unique, 9,3 % étaient des primes de première année pour des contrats à primes périodiques, et 78,4 % des primes de renouvellement pour ce dernier type de contrats. Les deux tiers environ du revenu-primes d'assurance vie se rattachaient à l'assurance permanente : 38 % à l'assurance vie entière et 28 % à l'assurance vie universelle. Le reste était attribuable à l'assurance temporaire. En 2014, la moitié des primes d'assurance vie collective dérivaient de régimes couvrant des salariés (45 %) et des membres de syndicats et d'associations (5 %). Le reste provenait de l'assurance crédit collective souscrite par les particuliers ayant emprunté en vue de dépenses importantes comme l'achat d'une maison ou d'une voiture. Revenu-primes de rentes Le revenu-primes tiré de contrats de rentes, qui s'est fixé à plus de 42,5 G$, soit 43 % du revenu-primes total, y compris les équivalents de primes, a de nouveau atteint un record. Les sommes affectées à des contrats à fonds distincts (produits à capital variable) ont augmenté de 13,6 %, pour s'établir à 35,8 G$, stimulées par la forte progression des produits individuels. Parallèlement, les sommes affectées au fonds général (produits à taux fixe) ont une fois de plus affiché une croissance à deux chiffres (+ 15,4 %). Anémique pendant des années après la récession de 2008, le revenu-primes des rentes a connu une hausse importante (+ 13,9 %) en 2014, bien supérieure au taux de croissance annuel moyen de 5,6 % enregistré au cours de la décennie précédente. En 2014, après avoir reculé pendant quatre années consécutives, le revenu-primes tiré de contrats de rentes individuels a rebondi (+ 14,7 %), se fixant tout juste au-dessus de 14,6 G$. Les particuliers ont repris confiance dans les marchés financiers, ce qui a stimulé la demande de produits à capital variable adossés aux fonds distincts (+ 18,9 %). La remontée est également attribuable à la préférence accordée à ces produits plutôt qu'aux produits à taux fixe adossés au fonds général (- 2,2 %) en raison de la faiblesse persistante des taux d'intérêt. Les fonds affectés aux contrats de rentes collectifs ont quant à eux progressé de 13,4 %, pour atteindre plus de 27,9 G$, un nouveau record, par suite de la hausse de 11 % des cotisations versées dans les fonds distincts et du bond de 30,1 % des placements dans des produits adossés au fonds général. Ayant généré 66 % du revenu-primes de rentes total en 2014, les contrats collectifs ont une fois de plus supplanté les contrats individuels, qui avaient dominé le marché de la fin des années 1980 jusqu'en 2001. Revenu-primes d'assurance maladie En 2014, les primes versées aux fournisseurs d'assurances relativement à des régimes d'assurances maladie et invalidité au Canada (y compris les équivalents de primes des régimes non assurés administrés par des assureurs vie et des fournisseurs sans but lucratif de protection santé, comme les Croix Bleue provinciales) ont augmenté de 2,9 %, se fixant à près de 38,8 G$. Les sociétés d'assurance vie ont touché 82 % de cette somme, les fournisseurs sans but lucratif de protection santé, 16 %, et les assureurs IARD et les sociétés de secours mutuel, le reste. Quatre-vingt-dix pour cent des primes (et équivalents de primes) d'assurance maladie complémentaire provenaient de régimes collectifs souscrits par des employeurs, des syndicats ou d'autres organisations. Cinquante-neuf pour cent des régimes collectifs d'assurance maladie étaient assurés et quarante et un pour cent non assurés. Le revenu-primes tiré des régimes collectifs assurés a augmenté de plus de une fois et demie en dix ans, bondissant de 12,7 G$ en 2004 à près de 20,6 G$ en 2014. Les équivalents de primes versés relativement aux régimes collectifs non assurés ont progressé de près de une fois et demie, passant de 9,9 G$ à près de 14,3 G$. La croissance de l'assurance collective est largement attribuable à la popularité, auprès des salariés, des régimes d'assurance maladie, d'assurance dentaire et d'assurance invalidité

