dates d'échéance fixes comme les obligations d'État et de sociétés, des actifs liquides sans date
d'échéance comme les titres cotés en bourse, ainsi que des actifs non liquides comme les
placements en infrastructures ou en actions de sociétés fermées.
Comme elle investit sur le long terme avec prudence, l'industrie est un important détenteur
d'obligations d'État et de sociétés. Ainsi, en 2012, elle détenait pour environ
106 G$ d'obligations de sociétés canadiennes et 113 G$ d'obligations d'État au Canada (voir le
graphique 1). Son portefeuille d'obligations d'État et de sociétés canadiennes représentait
quelque 40 % de ses placements à long terme. De plus, environ 50 % de ses obligations avaient
une échéance de 10 ans ou plus1. Pour soutenir son modèle d'affaires à long terme, l'industrie
investit également beaucoup dans les fonds communs de placement (avoirs de près de 140 G$),
les actions (près de 93 G$), les prêts hypothécaires (quelque 42 G$) et l'immobilier (18,5 G$).
GRAPHIQUE 1 : RÉPARTITION DES PLACEMENTS À LONG TERME DES ASSUREURS DE
PERSONNES CANADIENS
Féd. 29,4 G$ (26 %)
Prov. 73,3 G$ (65 %)
Munic. 9,8 G$ (9 %)
SOURCE : ACCAP
1
Selon une enquête menée par l'ACCAP auprès de ses sociétés membres
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