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19 de renouvellement pour ce dernier type de contrats. Près des trois quarts du revenu-primes d'assurance vie se rattachaient à l'assurance permanente : 42 % à l'assurance vie entière et 29 % à l'assurance vie universelle. Le reste était attribuable à l'assurance temporaire. En 2013, plus de la moitié des primes d'assurance vie collective dérivaient de régimes couvrant des salariés (46 %) et des membres de syndicats et d'associations (5 %). Le reste provenait de l'assurance crédit collective souscrite par les particuliers ayant emprunté en vue de dépenses importantes comme l'achat d'une maison ou d'une voiture. Revenu-primes de rentes Le revenu-primes tiré de contrats de rentes, qui s'est fixé à près de 37,4 G$, soit 40 % du revenu-primes total, y compris les équivalents de primes, a atteint un nouveau record. Les sommes affectées à des contrats à fonds distincts (produits à capital variable) ont augmenté de 1,8 %, pour s'établir à 31,5 G$. Les sommes affectées au fonds général (produits à taux fixe) ont quant à elles progressé de 13,3 % pendant l'année. Après avoir stagné pendant trois ans, le revenu-primes des rentes a connu une hausse importante (+ 3,5 %) en 2013, bien qu'en deçà du taux de croissance annuel moyen de 5,9 % enregistré au cours de la décennie précédente. En 2013, pour la quatrième année consécutive, le revenu-primes provenant de contrats de rentes individuels a régressé (– 9,4 %), se fixant tout juste au-dessus de 12,7 G$, son niveau le plus bas depuis 2004. Les particuliers ont en effet boudé les produits à capital variable adossés aux fonds distincts (– 12,1 %). Cette baisse a été atténuée par les placements accrus dans les produits à taux fixe adossés au fonds général (+ 2,7 %). Les fonds affectés aux contrats de rentes collectifs ont quant à eux progressé de 11,6 %, pour atteindre plus de 24,6 G$, un nouveau record, par suite de la hausse de 10 % des cotisations versées dans les fonds distincts et du bond de 24 % des placements dans des produits adossés au fonds général. Ayant généré 66 % du revenu-primes de rentes total en 2013, les contrats collectifs ont une fois de plus supplanté les contrats individuels, qui avaient dominé le marché de la fin des années 1980 jusqu'en 2001. Revenu-primes d'assurance maladie En 2013, les primes versées aux fournisseurs d'assurances relativement à des régimes d'assurances maladie et invalidité au Canada (y compris les équivalents de primes des régimes non assurés administrés par des assureurs vie et des fournisseurs sans but lucratif de protection santé, comme les Croix Bleue provinciales) ont augmenté de 4,5 %, se fixant à plus de 37,6 G$. Les sociétés d'assurance vie ont touché 84 % de cette somme, les fournisseurs sans but lucratif de protection santé, 14 %, et les assureurs IARD et les sociétés de secours mutuel, le reste. Quatre-vingt-dix pour cent des primes (et équivalents de primes) d'assurance maladie complémentaire provenaient de contrats collectifs souscrits par des employeurs, des syndicats ou d'autres organisations. Soixante pour cent des régimes collectifs d'assurance maladie étaient assurés et quarante pour cent non assurés. Le revenu-primes tiré des régimes collectifs assurés a augmenté de plus de une fois et demie en dix ans, bondissant de 12,2 G$ en 2003 à près de 20,3 G$ en 2013. Les équivalents de primes versés relativement aux régimes collectifs non assurés ont progressé d'un peu plus de une fois et demie, passant de près de 9 G$ à près de 13,7 G$. La croissance de l'assurance collective est largement attribuable à la popularité, auprès des salariés, des régimes d'assurance maladie, d'assurance dentaire et d'assurance invalidité payés en partie, sinon entièrement, par l'employeur. Mentionnons par ailleurs que d'autres groupes, comme les associations professionnelles et commerciales, les étudiants, les créanciers, les voyageurs, de même que les salariés des petites et moyennes entreprises, ont également accès à ces régimes. En outre, le revenu-primes tiré des contrats individuels s'est accru de 12,2 % par rapport à 2012, pour se chiffrer à près de 3,7 G$, ayant presque doublé au cours des dix dernières années. L'élargissement des garanties existantes et la création de nouveaux produits ont contribué à la croissance de l'assurance maladie individuelle. En particulier, la part de marché que représente l'assurance maladie de voyage atteint à présent plus de 21 %, et cela en raison des compressions qu'ont connues les régimes d'assurance maladie provinciaux. La part de marché de l'assurance maladies graves, produit qui gagne en popularité depuis la fin des années 1990, s'est quant à elle établie à 26 % en 2013. (Le graphique du bas à la page 18 indique comment se répartit le revenu- primes entre les diverses garanties d'assurance maladie.)