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30 consommateurs que les prescripteurs partout au pays. En outre, les coûts liés à la complexité du système pourraient s'en trouver réduits. Pour qu'une liste de base uniforme ait une valeur pour les Canadiens, il faudrait qu'elle comprenne les médicaments utilisés dans le traitement des maladies chroniques et des maladies rares. Selon cette approche, les provinces, les promoteurs de régimes ou les particuliers qui le souhaitent continueraient de pouvoir choisir une couverture plus complète. PAR CONSÉQUENT, L'ACCAP RECOMMANDE : • QUE LES GOUVERNEMENTS, EN COLLABORATION AVEC LE SECTEUR PRIVÉ, TRAVAILLENT À L'ÉTABLISSEMENT D'UNE LISTE DE MÉDICAMENTS NATIONALE DE BASE. c.3 Mise au point d'une stratégie relative aux médicaments onéreux Ces dernières années, le recours à des thérapies reposant sur des médicaments sur ordonnance très dispendieux s'est beaucoup accru, et l'on prévoit que cette tendance ira en s'accélérant. Ces médicaments au coût considérable (dépassant aisément 50 000 $ par année, dans certains cas) sont habituellement indiqués pour traiter des maladies enzymatiques d'ordre génétique, le cancer et des maladies auto-immunes. Il s'agit souvent de maladies à long terme, tout comme les coûts importants qu'elles entraînent. Actuellement, les médicaments de spécialité représentent 20 p. 100 environ des coûts des régimes d'employeurs mais seulement 1 p. 100 de l'ensemble des règlements au titre de ces régimes. Et l'on prévoit que ces médicaments représenteront entre 25 et 35 p. 100 des coûts des régimes d'ici 2015 15 . L'essor rapide des médicaments onéreux et récurrents constitue un défi de taille non seulement pour les régimes d'employeurs mais également pour les régimes d'assurance médicaments provinciaux. 15 ESI, Rapport de 2011 sur les tendances en matière de médicaments